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Comment peindre un paysage marin à l’aquarelle

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Voici la retranscription texte de cette vidéo d’un paysage aquarelle en vitesse réelle et avec toutes les explications pour réussir la peinture.

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Dans cette vidéo, nous allons peindre un petit paysage breton à l’aquarelle.

La photo a été prise par moi-même à Moëlan sur mer, il s’agit d’une vue lointaine sur le port de Merrien.

Tout le long de la vidéo, je vais vous donner plein d’astuces aquarelles, donc restez bien jusqu’au bout.

modèle du paysage marin à l'aquarelle

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Le dessin du paysage

Je commence par dessiner la côte.

Elle est en 3 parties. On se trouve à l’entrée d’une rivière, d’où le fait que ça ait l’air de se fermer.

Le haut de la côte se situe environ aux 2 tiers du papier. Donc le ciel prend environ 1 tiers.

Il est préférable de décentrer la ligne d’horizon pour rendre le paysage plus intéressant à regarder.

Mon papier n’a pas tout à fait le même format que le modèle photo, il est un peu plus large.

J’ai donc décidé de couper le premier plan.

C’est le moins intéressant et aussi le plus compliqué à représenter selon moi.

Je laisse quand même un tout petit bout de premier plan pour ajouter un peu de profondeur à l’aquarelle.

Je vais aussi dessiner les maisons, je les aime bien, ça ajoute un petit détail intéressant, qui montre qu’on se situe en Bretagne.

En plus elles sont situées aux deux tiers de la photo, c’est parfait.

A la peinture ou au dessin, il est préférable de décentrer un peu les points d’intérêt pour les mettre en valeur.

Elles sont au nombre de 3. Il est également préférable d’avoir un nombre impair d’éléments dans notre composition.

Les maisons sont toutes petites, il faut être précis dans notre dessin.

Je dessine les silhouettes des maisons, leur mur, leur toit et aussi leurs cheminées.

Sur mon dessin, la côte de derrière arrive pile au-dessus de la maison, je vais donc relever un peu cette côte pour englober la maison qui sera mieux mise en valeur.

La 3ème maison est encore plus petite que les 2 autres, elle se situe sur la côte la plus lointaine.

Certaines parties de la vidéo sont en accéléré pour éviter des longueurs, mais vous trouverez la vidéo entièrement en vitesse réelle juste en dessous si vous la regardez à partir de la plateforme du Club Aquarelle.

Le liquide de masquage

Le dessin est terminé, maintenant je passe à la pose du liquide de masquage, aussi appelé drawing gum pour préserver les blancs.

J’en pose sur le mur des maisons qui restera bien blanc, ce n’est pas utile de masquer le toit qui sera foncé.

Comme pour le dessin, il faut être précis ici.

Je prends donc peu de liquide de masquage sur mon instrument pour éviter de poser une grosse goutte de liquide de masquage qui dépasserait des murs de la maison.

D’ailleurs, mon instrument est une paille en plastique coupée en biseau comme une plume.

Vous pouvez utiliser n’importe quel instrument très fin pour déposer le drawing gum.

Je mets même du liquide de masquage sur les cheminées en essayant de ne pas dépasser.

On va aussi mettre du liquide de masquage dans la mer pour représenter l’écume.

Je n’en mets pas beaucoup, juste quelques traits fins près des rochers.

L’écume pourrait aussi facilement être représentée à la fin avec un petit peu de gouache ou de peinture acrylique blanche.

Pour les maisons, c’est possible aussi, mais j’ai une préférence pour le liquide de masquage étant donné que le mur a une limite bien nette.

Et le liquide de masquage a la particularité de laisser une limite bien nette, ce qui est d’ailleurs souvent un inconvénient, mais pas dans le cas des maisons ici.

J’ai masqué également les petits bateaux blancs au loin, situé au centre du papier.

Juste quelques points de drawing gum.

Et enfin, je masque les ajoncs, les petites petites fleurs jaunes que je peindrais dans le coin gauche au premier plan.

Contrairement aux maisons, à l’écume et aux bateaux qui resteront blancs une fois le liquide de masquage enlevé, les fleurs seront peintes en jaune, elles ne resteront pas blanches.

Je les ai masquées pour pouvoir les peindre avec un vrai jaune.

Si je ne les masque pas, il y aura une première couche de bleu, le bleu de la mer. Si ensuite, on met du jaune par-dessus, celui-ci ne sera pas tout à fait jaune, mais plutôt vert car le bleu de la mer se verra par transparence. Et du jaune sur du bleu, ça fait du vert.

J’applique le drawing gum par petites touches.

La peinture du ciel

Maintenant on va passer au ciel.

Pour le peindre, je vais utiliser la technique humide.

Avec mon pinceau à lavis, je dépose de l’eau sur mon papier.

Je repasse de multiples fois au même endroit pour bien imprégner mon papier d’eau.

Je n’ai pas encore parlé de mon matériel.

Je peins sur une demie feuille du papier 100% cellulose Etival de Clairefontaine.

Le papier aquarelle en cellulose est de moins bonne qualité que le papier aquarelle en coton. Il absorbe moins bien l’eau, ce qui fait qu’il reste humide moins longtemps et que les bavures comme les cernes et les auréoles arrivent plus facilement.

Il est néanmoins beaucoup moins cher, et comme je vais vous le montrer ici, on peut quand même peindre de jolies aquarelles avec. Donc pour débuter à petit prix, c’est suffisant.

Je mélange mon bleu azur avec une touche de rose pour obtenir un bleu qui tire un peu moins sur le vert.

Mon bleu azur est un bleu cyan, donc un bleu qui tire sur le vert

J’en dépose par touche dans le ciel là où on voit du bleu, la peinture se diffuse beaucoup dans l’humide

Je vais faire un peu moins de nuages et un peu plus de ciel bleu que sur le modèle.

J’en dépose aussi vers l’horizon car les nuages sont moins définis au loin.

Ce bleu vers l’horizon est néanmoins plus clair. Du coup je rince et essor mon pinceau pour diluer le bleu.

Ça ne se voit pas, mais j’ai bien essoré mon pinceau, je ne souhaite pas ajouter davantage d’eau dans mon ciel.

La peinture s’est diffusée un peu plus que prévu à droite, ce n’est pas grave, je peux en enlever.

Maintenant, je mélange mes 3 couleurs primaires pour fabriquer un gris pour l’ombre des nuages.

Ma peinture est la peinture aquarelle en tube de la marque White Nights.

J’ai du jaune, du bleu Azur et du rose qui sont très proches des couleurs primaires jaune, cyan et magenta. J’ai également du noir qui va très peu me servir. Il s’agit d’une facilité, on peut obtenir un noir en mélangeant les 3 autres couleurs.

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Il me restait un peu de brun sur ma palette mais je ne vais pas du tout l’utiliser ici.

Je vérifie sur mon papier de brouillon que mon mélange a bien donné un vrai gris.

On est bon.

Je dépose ce gris dans le bas des nuages, là où ils ne sont pas éclairés par la lumière du soleil.

La peinture se diffuse beaucoup moins ici, le papier a eu le temps de sécher un peu.

Avec un 2ème pinceau, j’adoucis rapidement les bords, j’aide ma peinture à se diffuser avant qu’elle ne sèche totalement.

Ce pinceau est propre et essoré.

L’intérêt de prendre un 2ème pinceau c’est qu’on peut aller beaucoup plus rapidement, on n’a pas besoin de nettoyer le premier pinceau, on a un pinceau déjà propre à notre disposition. A l’aquarelle c’est souvent indispensable d’aller vite car le papier ne nous attend pas pour sécher.

En plus, on ne gaspille pas de notre mélange, mélange qu’on a souvent mis du temps à faire, car il se trouve encore dans notre premier pinceau et peut être encore utilisé par la suite.

Les 2 pinceaux que j’utilise sont les pinceaux à lavis Aquarellys de Léonard, un en taille 4 et l’autre en taille 1.

J’aime beaucoup ces pinceaux, comme ce sont des pinceaux à lavis, ils peuvent retenir une bonne quantité d’eau et de peinture, ils sont assez larges pour humidifier ou peindre rapidement une grande surface, en tout cas le taille 4 et ils ont une pointe fine pour les détails, même le taille 4.

Si vous ne devez en avoir qu’un, je vous conseille plutôt le taille 4.

Et enfin, c’est important pour moi, ils sont en poils synthétiques donc normalement aucun animal n’a souffert pour les fabriquer.

Ça ne se voyait pas sur mon papier de brouillon, mais mon gris tire quand même pas mal sur le rose donc je vais rajouter un peu de bleu et de jaune dans mon mélange pour obtenir un gris un peu plus gris.

J’essaye de représenter des nuages plus petits vers l’horizon.

Les nuages, c’est comme tout le reste, comme les bâtiments, les arbres ou les objets, ils sont vus en perspective, donc plus ils sont loin, plus ils sont petits.

Je continue à modeler mes nuages en ajoutant ou en enlevant du gris jusqu’à ce que j’en soit entièrement satisfaite.

Je trouve que ce type de ciel avec des nuages de type cumulus est compliqué à réaliser.

Ce n’est pas facile à rendre nos nuages réalistes, avec du volume.

Pour cela, il faut peindre un gris assez soutenu dans le bas, plus dilué au centre et laisser totalement blanc en haut du nuage.

La bande grise plus soutenue ne doit pas être un trait continu, mais plutôt un trait discontinu formé de points diffus

Pour le moment je ne suis pas trop satisfaite du résultat.

Je rajoute donc un peu de bleu pour mieux définir mes nuages en négatif, c’est-à-dire en peignant autour pour indiquer leur forme.

Si vous souhaitez simplifier ce paysage, vous pouvez peindre un ciel bleu tout simple, plutôt clair, en général le ciel est l’élément le plus clair de l’aquarelle.

C’est difficile d’obtenir exactement le même bleu.

Ce n’est pas grave. En tout cas, je trouve que mon ciel prend déjà un peu plus forme avec ce bleu rajouté au centre.

Je rajoute encore un peu de gris car la peinture s’est éclaircie en séchant.

Je ne trouve pas mes nuages parfaits mais j’en suis quand même assez satisfaite.

Je vais donc enfin m’arrêter là pour le ciel.

Peindre la mer de ce paysage aquarelle

Je passe maintenant à la mer.

Comme pour le ciel, je vais utiliser la technique humide pour la peindre.

Donc pareil, j’humidifie l’ensemble de la mer avec mon pinceau à lavis.

J’évite bien la côte.

Je vais peindre la mer d’un bleu vert désaturé.

Elle n’est pas d’un beau bleu turquoise.

Pour cela, je mélange mon bleu à un peu de jaune et à une touche de magenta et aussi au reste de gris qu’il me restait.

Je pense qu’on n’est pas mal.

En tout cas on va commencer avec ça, car c’est plutôt bien de varier légèrement les teintes de bleus dans la mer.

La peinture se diffuse dans l’humide.

Comme l’eau est calme c’est bien de ne pas voir les marques de pinceau.

Il faut bien peindre avec des traits horizontaux, pour ne pas représenter de vague.

J’ai quand même l’impression que la peinture ne se diffuse pas tant que ça, en tout cas pas autant que dans le ciel.

Pour y remédier, je rajoute un peu d’eau sur mon pinceau.

J’essaye de laisser des endroits presque blancs dans la mer et d’autres un peu plus foncés pour lui donner plus d’intérêt.

Toujours pour lui donner plus d’intérêt, je varie un peu les bleus.

D’ailleurs je trouve que pour peindre une belle aquarelle, le plus important c’est de varier. Surtout varier les valeurs claires/foncées et aussi, un peu moins important, varier les teintes au sein d’un même élément.

Bien sûr on ne va pas mettre toutes les couleurs de l’arc en ciel dans la mer, mais on peut légèrement varier les bleus.

Le meilleur conseil que je peux vous donner à l’aquarelle tient en un seul mot : varier.

Je vais sécher tout ça pour éviter des bavures en peignant la côte.

J’utilise un sèche-cheveux pour aller plus vite.

J’ai coupé la vidéo, en réalité, je sèche pendant un peu plus longtemps.

Peindre le bord de mer

Je vais peindre maintenant les côtes.

Pour cela, je vais essayer d’obtenir un vert désaturé, un peu kaki.

Je mélange mon bleu avec mon jaune et un peu de rose pour le désaturer.

J’ajoute un peu plus de bleu et de rose pour le rendre un peu plus sombre.

Je dépose ce vert par touche sur la côte.

Je laisse des endroits blancs car je vais poser une autre couleur à ces endroits.

J’en dépose surtout en haut. Le haut n’est pas lisse du tout.

Je fais comme s’il s’agissait de buissons ou de petits arbres qui dépassent.

En tout cas, il faut laisser tout le bas bien blanc, car ce sont les rochers qui seront peints d’une autre couleur.

Je peins aussi le bout de côte à gauche.

Pareil, par touches, pas du tout lisse en haut et en y laissant des blancs, surtout en bas.

Maintenant je mélange mes couleurs pour obtenir un rouge désaturé, un bordeaux.

Toujours pour peindre la végétation sur la côte.

Donc du rose avec un peu de bleu et un peu de jaune.

Dans la nature, on retrouve rarement des couleurs vives saturées, surtout pour ce qui est de la végétation.

Je dépose ce bordeaux presque marron par touches, là où j’ai laissé des blancs, mais toujours en laissant le bas en blanc.

Je lave mon pinceau, je l’essors, et je viens adoucir les bords en bas, créer un petit dégradé.

Ma peinture a déjà pas mal séché, il faut que je frotte un peu avec mon pinceau pour l’éclaircir.

J’ai l’impression que cette peinture White Nights sèche très rapidement.

De toute façon, ce dégradé n’est pas non plus indispensable.

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Pour la côte la plus éloignée, on va reprendre la même couleur verte désaturée, mais va rajouter un peu de bleu.

Avec la perspective atmosphérique, ce qui se situe au fond est plus décontrasté, plus flou, plus clair et plus bleu.

Pareil, je laisse un blanc en bas.

Il y a un peu trop d’eau sur mon pinceau, ça laisse de petites flaques et la peinture est plus diluée, plus claire que ce que je souhaitais.

Du coup j’essore mon pinceau et avec ce pinceau essoré, j’éponge l’eau.

Je refais mon bleu-vert désaturé, cette fois-ci avec moins d’eau.

Et j’en dépose à nouveau.

Je le trouve un peu trop saturé, trop vif.

Je rajoute donc quelques touches de rouge désaturé.

Le rouge étant la couleur complémentaire au vert, quelques touches de rouge, de rose ou de bordeaux dans un vert permettent de le désaturer, de le rendre moins vif.

Le premier plan du paysage aquarelle

Je vais maintenant passer au premier plan.

Pour ce premier plan, je vais prendre un vert un peu plus saturé, sans trop l’être non plus.

De la même façon que ce qui est loin est plus bleu et désaturé, ce qui est proche est moins bleu et plus saturé.

Mais ça reste de l’herbe, il ne faut pas non plus prendre un vert trop pétant.

Après avoir déposé un peu de peinture verte, tout de suite, j’utilise un instrument dur, ici une vieille carte de crédit, pour représenter de l’herbe.

Au premier plan, il est préférable d’avoir le plus de détails possible, comme des brins d’herbes.

Mon pinceau a beau avoir une pointe fine, je n’arriverais jamais à obtenir des brins d’herbes assez fins avec.

Je pourrais aussi utiliser un pinceau très fin, mais peindre brin d’herbe par brin d’herbe, prendrait un temps fou.

Je varie un peu le vert de l’herbe en y ajoutant un peu de bleu.

Peindre les rochers et le toit des maisons à l’aquarelle

Je passe maintenant aux rochers.

Pour cela, je vais d’abord peindre une bande marron claire dans le bas des bouts de côte.

Je n’ai même pas besoin de procéder à un mélange.

Avec tous ces mélanges, mon jaune est devenu marron sur le côté.

Le mieux serait de laisser un blanc entre le rocher marron et la végétation.

Là je suis allée assez bas avec la végétation, donc ce n’est pas facile de laisser un blanc.

J’éponge avec mon pinceau essoré un petit endroit où j’ai mis trop d’eau.

Assez vite, avant que cette première couche de marron ne sèche, je vais peindre un fin trait noir tout en bas des rochers.

J’utilise mon pinceau très fin pour cela.

Et pour plus de facilité, je prends directement de la peinture noire.

Bien sûr, on pourrait obtenir du noir en mélangeant nos 3 couleurs primaires à quantité égale.

Normalement le noir devrait un peu se diffuser dans le marron.

Ici, ce n’est pas vraiment le cas, le marron a déjà dû sécher.

Ce n’est pas grave, je le diffuserai moi-même après.

En tout cas, il faut essayer de ne pas peindre un trait continu, je laisse quelques petits trous sans peinture noire et à d’autres endroits, le trait est un peu plus large.

Ce sont des rochers, ils sont censés être escarpés, pas tout lisses.

L’effet de texture est important dans un paysage.

Je mélange le noir avec un peu de bleu.

Avec ça, je vais peindre les toits des maisons, toujours avec mon pinceau très fin pour plus de précision.

J’ai oublié le rocher de la côte la plus éloignée.

Donc pareil, d’abord un marron dilué.

Il est un peu plus foncé ici, ce n’est pas fait exprès mais ce n’est pas un problème non plus.

Ensuite, on dépose le noir.

Retouches au premier plan

Je trouve mon premier plan un peu trop clair, je vais ajouter des herbes un peu plus foncées.

Toujours avec la carte de crédit.

Je fond le vert foncé dans le vert plus clair, dans le bas de l’herbe.

Je sèche à nouveau avec mon sèche-cheveux.

Là encore, j’ai coupé la vidéo.

Maisons et fleurs à l’aquarelle

J’enlève le liquide de masquage sur le toit des maisons et dans les fleurs.

Je laisse celui dans l’eau pour le moment car je vais rajouter un peu de peinture dans l’eau par la suite.

Je rajoute un mini point noir sur la maison pour lui faire une fenêtre.

Un petit détail pour bien voir qu’il s’agit d’une maison.

Je reprends mon pinceau à lavis pour peindre les fleurs jaunes.

Je prends du jaune pur, qui n’a pas été sali par les mélanges.

Et je peins des petits points jaunes dans le coin

Ça ajoute un peu de couleur dans le paysage mais je ne suis pas sûre que ça le rende plus joli, à vous de voir si vous préférez avec ou sans les fleurs.

Par endroits, le jaune est un peu moins jaune et plutôt orange-marron, c’est tant mieux ça varie les teintes de jaunes dans les fleurs. Toujours varier.

Peindre les reflets dans l’eau

Je vais maintenant passer une deuxième couche de bleu-vert dans l’eau pour représenter les reflets de la côte.

Cette seconde couche s’appelle un glacis. C’est-à-dire que l’on passe une seconde couche diluée sur une première couche qui a séché.

La seconde couche étant transparente, la première couche en-dessous se voit toujours.

Ici on s’en sert pour foncer la mer.

Je trouve mon bleu vert un peu trop vert.

Je l’enlève donc et je recomence mon mélange en y mettant un peu plus de bleu.

Cette fois-ci on est bon.

Un beau bleu-vert.

J’en mets sous les 2 bouts de côte.

Puis je dégrade avec mon pinceau humide.

C’est un reflet léger.

J’aime beaucoup ce reflet.

Je sèche à nouveau.

La vidéo est encore coupée.

Peindre les bateaux

J’enlève le liquide de masquage dans la mer.

Les petits points que j’avais masqué pour représenter les bateaux se voient à peine.

Je vais essayer de les faire ressortir en peignant un léger gris-bleu en dessous, comme s’il s’agissait de leur reflet.

Dernière retouche sur les rochers

Il me reste une dernière chose à faire : adoucir un peu le noir dans le bas des rochers.

Ce noir ne s’était pas assez diffusé dans la première couche marron.

J’avais dit que je le ferais moi-même plus tard.

Je reprends mon pinceau à lavis pour cela.

Il est légèrement humide.

Je frotte sur le trait noir pour l’adoucir, en tout cas par endroits.

Aquarelle paysage marin finale

Mon avis sur ce paysage à l’aquarelle

Je suis satisfaite par ce petit paysage.

Mon ciel n’est pas parfait, la fleur attire un peu trop l’œil, mais globalement je trouve le paysage agréable à regarder.

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Cet article a 4 commentaires

  1. berthault

    j’ai bien aimé, ce n’était pas difficile à faire (je ne suis pas débutante, je dois préciser) c’était bien expliqué

    1. Katell

      Merci pour ce retour sur le tuto 🙂

  2. Marie-Anne Cantin

    merci Katell … cà fait presque 30 ans que je n’ai pas retouché mes pinceaux … ^^ flûte j’ai tout oublié !
    je n’ai pas trouvé le lien pour la newsletter !

    1. Katell

      Bonne reprise de l’aquarelle 🙂
      Que voulez-vous dire par « je n’ai pas trouvé le lien pour la newsletter » ? Si vous n’avez pas reçu le livre numérique « L’essentiel pour débuter l’aquarelle » dans votre boite mail après en avoir fait la demande, envoyez-moi un mail via le formulaire de contact, je vous l’enverrai.

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